Michael Kiwanuka
Publié : 28 août 2013 à 18h30 par oui fm radio rock
Michael Kiwanuka est un chanteur londonien d'origine ougandaise, élevé au rang des meilleurs songwriters britanniques depuis la sortie de son premier album, Home Again, en 2012. Souvent comparé aux grands noms de la soul music, tels que Otis Redding, Bill Withers ou encore Marvin Gaye, l'artiste revient au printemps 2016 avec un second album soul-pop aux accents de blues, le puissant et percutant Love & Hate.
Michael Kiwanuka est un chanteur londonien d'origine ougandaise, élevé au rang des meilleurs songwriters britanniques depuis la sortie de son premier album, Home Again, en 2012. Souvent comparé aux grands noms de la soul music, tels que Otis Redding, Bill Withers ou encore Marvin Gaye, l'artiste revient au printemps 2016 avec un second album soul-pop aux accents de blues, le puissant et percutant Love & Hate.
Après avoir fuit les atrocités du régime dictatorial d'Idi Amin Dada au Ouganda, Michael Kiwanuka s'installe avec sa famille dans le quartier de Muswell Hill, dans la banlieue nord de Londres. À l'âge de 12 ans, il obtient sa première guitare et s'inscrit en cours de musique, influencé par des groupes comme Nirvana ou Radiohead.
À 15 ans, bouleversé par la découverte des disques Sitting On The Dock Of The Bay d'Otis Redding et The Freewheelin' de Bob Dylan, Michael décide de se lancer en solo. Après avoir endossé la casquette de musicien de studio, Michael écrit pour les autres, avant de se convaincre à poser sa voix sur ses propres textes.
Sa carrière débute en 2012, lorsqu'il est approché par Paul Butler, producteur du groupe The Bees. Ce dernier enregistre avec lui son premier album, Home Again, sur l'île de Wight. Reconnu comme l'un des futurs génie de la soul britannique, les critiques ne tarissent pas d'éloge au sujet du jeune Michael, nommé en janvier 2012 meilleur nouveau son par un sondage de la BBC. Le public découvre alors la voix captivante et éraillée du chanteur au sein de ce premier album soul-folk-jazzy dénué de tout artifice.
Un premier succès qui lui permet d'assurer la première partie des concerts d'Adèle en Europe, ou encore de collaborer avec Dan Auerback (The Black Keys) pour le titre Lasan, sorti en face B de son single I'm Getting Ready.
Après un premier album inspiré et brut, le chanteur revient avec un second album puissant et percutant baptisé Love & Hate. Si le premier album évoquait surtout le retour au foyer, celui-ci est plutôt axé sur le départ. Un album personnel, plus intransigeant dans sa production et doté d'une forte charge émotionnelle, sur lequel le londonien a travaillé pendant deux ans aux côtés de nouveaux talents.
L'un des deux producteurs de l'album, Inflo, est un jeune londonien avec qui il a écrit le single Black Man in a White World, un titre fort qui mêle vulnérabilité et puissance sonique. Le second est Brian Joseph Burton alias Danger Mouse, producteur de Gnarls Barkley, Gorillaz ou encore de The Black Keys, connu pour son aptitude à réinterpréter de façon moderne un certain héritage musical.
Une nouvelle approche qui a permis à Kiwanuka de se renouveler : Le premier album était bien plus technique », explique-t-il, « J’étais obsédé par le son de batterie parfait, les vieux micros et la note exacte à la guitare. J’adorais cette façon de travailler et j’aimerai toujours ça mais Brian a changé ma façon de voir les choses et j’ai réalisé que la musique, ce n’est pas seulement déconstruire tous les sons des instruments, mais aussi la ressentir »
Sincère, sans complexe et ambitieux, Kiwanuka émerge du cocon émotionnel de son premier album pour s'asseoir sur le banc des grands favoris chez les nouveaux talents britanniques.
Après avoir fuit les atrocités du régime dictatorial d'Idi Amin Dada au Ouganda, Michael Kiwanuka s'installe avec sa famille dans le quartier de Muswell Hill, dans la banlieue nord de Londres. À l'âge de 12 ans, il obtient sa première guitare et s'inscrit en cours de musique, influencé par des groupes comme Nirvana ou Radiohead.
À 15 ans, bouleversé par la découverte des disques Sitting On The Dock Of The Bay d'Otis Redding et The Freewheelin' de Bob Dylan, Michael décide de se lancer en solo. Après avoir endossé la casquette de musicien de studio, Michael écrit pour les autres, avant de se convaincre à poser sa voix sur ses propres textes.
Sa carrière débute en 2012, lorsqu'il est approché par Paul Butler, producteur du groupe The Bees. Ce dernier enregistre avec lui son premier album, Home Again, sur l'île de Wight. Reconnu comme l'un des futurs génie de la soul britannique, les critiques ne tarissent pas d'éloge au sujet du jeune Michael, nommé en janvier 2012 meilleur nouveau son par un sondage de la BBC. Le public découvre alors la voix captivante et éraillée du chanteur au sein de ce premier album soul-folk-jazzy dénué de tout artifice.
Un premier succès qui lui permet d'assurer la première partie des concerts d'Adèle en Europe, ou encore de collaborer avec Dan Auerback (The Black Keys) pour le titre Lasan, sorti en face B de son single I'm Getting Ready.
Après un premier album inspiré et brut, le chanteur revient avec un second album puissant et percutant baptisé Love & Hate. Si le premier album évoquait surtout le retour au foyer, celui-ci est plutôt axé sur le départ. Un album personnel, plus intransigeant dans sa production et doté d'une forte charge émotionnelle, sur lequel le londonien a travaillé pendant deux ans aux côtés de nouveaux talents.
L'un des deux producteurs de l'album, Inflo, est un jeune londonien avec qui il a écrit le single Black Man in a White World, un titre fort qui mêle vulnérabilité et puissance sonique. Le second est Brian Joseph Burton alias Danger Mouse, producteur de Gnarls Barkley, Gorillaz ou encore de The Black Keys, connu pour son aptitude à réinterpréter de façon moderne un certain héritage musical.
Une nouvelle approche qui a permis à Kiwanuka de se renouveler : Le premier album était bien plus technique », explique-t-il, « J’étais obsédé par le son de batterie parfait, les vieux micros et la note exacte à la guitare. J’adorais cette façon de travailler et j’aimerai toujours ça mais Brian a changé ma façon de voir les choses et j’ai réalisé que la musique, ce n’est pas seulement déconstruire tous les sons des instruments, mais aussi la ressentir »
Sincère, sans complexe et ambitieux, Kiwanuka émerge du cocon émotionnel de son premier album pour s'asseoir sur le banc des grands favoris chez les nouveaux talents britanniques.