Scissor Sisters

Publié : 6 août 2010 à 16h06 par

Les Scissor Sisters, groupe de pop new-yorkais qui tire ses influences du disco et du glam rock, voit le jour en 2001. Il est composé de Jake Shears (leader et chanteur), Babydaddy (guitare basse, guitare, clavier et chant), Ana Matronic (chant), Del Marquis (guitare) et Paddy Boom (batterie et percussions) mais ce dernier quittera le groupe en 2008. Shears, comme Babbydaddy et Del Marquis, sont ouvertement gays. Leurs chansons, principalement écrites par Shears et Babydaddy, sont connues pour allier humour, tragédie et provocation, les paroles sont souvent plus que suggestives, voire vulgaires. Pour l'anecdote, la chaîne de supermarchés américaine Wal-Mart refuse de commercialiser leur premier album sous le motif qu'il contenait un « langage grossier ».Scissor Sisters fait ses débuts quand Shears rencontre Babydaddy, un multi-instrumentaliste et parolier, et forment ainsi un duo. Ana Matronic vient s'ajouter au groupe alors qu'elle rencontre Shears dans un cabaret, lors d'une fête d'Halloween. Del Marquis rejoint le groupe plus tard, ainsi que Paddy Boom, suite à une annonce.Même s'ils déclarent que leur musique est difficile à catégoriser, les Scissor Sisters sont un mélange de pop, de disco et de rock. Leurs influences sont multiples : les Bee Gees, Duran Duran ("la raison pour laquelle nous nous sommes mis à la musique", ont-ils déclaré), Supertramp, David Bowie, Siouxsie and the Banshees, Elton John, Queen, Chic... Le groupe sort d'abord quelques singles, dont Comfortably Numb, une reprise disco/glam du succès de Pink Floyd. Même si elle obtient beaucoup de popularité au Royaume-Uni, on critique la voix de fausset du chanteur et la simplification de la chanson originale.Mais, les Scissor Sisters se font surtout connaître grâce à leur single Filthy/Gorgeous, un hymne à la nuit gay.Après un premier album éponyme très glam sorti en 2004, sur lequel on retrouve les singles Comfortably Numb et Filthy/Gorgeous, un deuxième album Ta-Dah disco-rock toujours très coloré mais beaucoup plus convenu en 2006, les Scissor Sisters reviennent en juin 2010 avec un troisième opus intitulé Night Work. Une production plus eighties que jamais, une pochette provocante, ce nouvel album résolument pêchu est truffé de titres extrêmement dansants, idéal pour une vie nocturne interminable.Si son prédécesseur, malgré l’enthousiasme presque convaincant du titre Ta-Dah, masquait un certain pessimisme, Night Work, qui puise directement ses influences de la scène new-yorkaise des années 80, est en revanche un album très libéré, aux paroles évocatrices et résolument dansant. Jake Shears explique que le côté un peu triste du disque précédent est “désormais remplacé par un feeling beaucoup plus sinistre – que J’ADORE. C’est sinistre d’une manière très sexuelle et jouissive. Une grande partie de l’album évoque le fait de dépasser ses limites et d’aller trop loin”. L’album démarre donc en force avec une chanson véritablement festive, Night Work, et s’achève après onze titres sur l’incontournable Invisible Light, capable d’enflammer n’importe quelle piste de danse. Si la plupart des albums ont tendance à s’achever en douceur, Night Work est le disque d’une nuit qui jamais ne se termine.DISCOGRAPHIEScissor Sisters – 2002Ta-Dah – 2007Night Work – 2010


(Source : dossier presse)