The Cure

Publié : 2 avril 2010 à 12h23 par

 The Cure est un groupe de rock britannique. Tout commence en 1976, quand Robert Smith (voix, guitare) forme Easy Cure avec ses camarades de classe Michael Dempsey (basse), Lol Tulhurst (batterie) et le guitariste Porl Thompson. Rapidement, ils commencent à écrire et enregistrer des démos de leurs propres chansons. Dès 1977, les quatre garçons commencent à tourner dans le Sud de l’Angleterre, devant un public de plus en plus nombreux. Avec le départ de Porl, Easy Cure devient The Cure, et le trio signe rapidement sur le label Fiction, de Chris Parry. Le premier album de The Cure, Three Imaginary Boys, sort en mai 1979. Les singles Boys Don’t Cry et Jumping Someone Else’s Train sortent, et le groupe tourne dans toute l’Angleterre. Michael quitte le groupe à la fin de l’année, laissant sa place à Simon Gallup, et Matthieu Hartley (claviers) rejoint la formation. Au début de l’année 1980, les textes de Robert Smith prennent une tournure de plus en plus sombre, et les Cure commencent à explorer leur côté obscur, pour donner naissance à Seventeen Seconds, unalbum minimaliste devenu classique, sur lequel figure le single A forest. Matthieu quitte le groupe, après une intense tournée mondiale, et au début de l’année 1981 sort le lugubre Faith, avec le single Primary. Le groupe se prépare alors à repartir pour The Picture Tour. En 1982, les Cure retournent en studio, et leur fascination morbide pour le désespoir et la décadence atteint son point culminant sur l’implacable Pornography. L’album est de nouveau suivi d’une tournée, et c’est à la sortie du single The Hanging Garden que Simon quitte le groupe. Après avoir poussé toujours plus loin ses propres limites, Robert ressent un besoin de changement, et reprend le virage de la pop. The Cure, qui n’est maintenant plus qu’un duo, sort son premier single dance, Let’s Go To Bed. C’est sur le clip de la chanson que le groupe rencontre le réalisateur Tim Pope. Leur relation s’avérera d’alleurs durable et fructueuse. La dynamique reste électronique et dance avec The Walk, puis The Lovecats en 1983. En 1984, c’est l’hallucinogène The Top qui sort, avec pour single le psychédélique The Caterpillar. Le duo s’élargit, puisque les Cure sont cinq lorsqu’ils entament leur World Top Tour : Andy Anderson les rejoint à la batterie, Phil Thormalley à la basse, et Porl Thompson fait son retour, toujours à la guitare.  Le nouveau son de ces cinq Cure se retrouve alors sur l’album live Concert. Pourtant, Andy et Phil quittent le groupe peu après la tournée, et sont remplacés par Boris Williams (batterie) et Simon Gallup qui fait son retour (basse). La nouvelle formation se met au travail, et en 1985, The Head On The Door annonce comme un renouveau. Le vibrant Inbetween Days est un succès, et il est suivi de près par Close To Me. La tournée qui suit prépare bien le terrain pour la compilation Standing On A Beach, qui sort en 1986. Cet été-là, le groupe est d’ailleurs tête d’affiche du Glastonbury Festival pour la première fois. Le film de Tim Pope, The Cure in Orange, retrace cette année frénétique de concerts et de festivals. Le double album Kiss Me Kiss Me Kiss Me, en 1987, explore de nouveaux champs, plus extrêmes, et avec l’arrivée de Roger O’Donnell aux claviers – les Cure sont maintenant six – le groupe part en tournée mondiale, le Kissing Tour. L’album est un concentré de singles, tout comme le suivant, Disintegration, en 1989. Lol Tolhurst quitte le groupe, qui part, à 5, sur les routes du Prayer Tour, qui donnera naissance à l’album live, Entreat. Au début de l’année 1990, Roger O’Donnell quitte le groupe. Il est remplacé par Perry Bamonte, ami de longue date des Cure, qui fait la tête d’affiche de plusieurs festivals en Europe, dont Glastonbury, pour la deuxième fois. En 1991, Mixed Up contient notamment les remixes des singles Never Enough et A Forest. Ca n’est qu’en 1991 que les Cure remportent enfin une récompense nationale, le Brit Award du Meilleur Groupe Britanique. En 1992, Wish, un album multi-facettes, plein de guitares, est souvent considéré comme l’un des meilleurs du groupe. Il est suivi du triomphal Wish Tour, qui s’est joué dans le monde entier à guichets fermés et donnera lieu à deux albums live, Paris et Show. Après la tournée, le guitariste Porl Thompson quitte à nouveau le groupe. A la même époque, les Cure apportent leur contribution avec Burn, pour le film The Crow, et reprennent Purple Haze sur l’album hommage à Jimi Hendrix, Stone Free. En 1995, Jason Cooper prend la place de Boris Williams derrière la batterie, et Roger O’Donnelle revient à ses claviers. L’enregistrement du nouvel album est ponctué de diverses participations à des musiques de films ou compilations, et des concerts en tête d’affiche de festivals européens. Wild Mood Swings sort finalement en 1996, et se classe dans les dix premières places des charts du monde entier. The Cure entament alors leur plus longue tournée, The Swing Tour, qui donnera lieu à un enregistrement, Five Swing Live. Une nouvelle compilation de singles et clips, Galore, sort en 1997. Autre forme de consécration, Robert Smith apparaît dans le dessin animé South Park en 1998. En 1999, le groupe enregistre celui qui est souvent considéré comme leur meilleur album studio, Bloodflowers, d’ailleurs nominé aux Grammy Awards. Il sort en 2000, et le groupe prend la route d’ un Dreamtour qui durera neuf mois et rassemblera plus d’un million de spectateurs. Après une longue attente, le Greatest Hits des Cure sort en 2001. En plus des succès, il contient deux titres inédits, le mélancolique Cut Here et le bouillant Just Say Yes. Cette même année, c’est aussi la fin de 23 ans de collaboration avec le label Fiction Records. En 2003, le groupe signe un contrat pour trois albums avec le label Geffen. Join the Dots, coffret regroupant toutes les faces B et raretés, sort en 2004. Il est suivi de The Cure, nouvel album sur lequel figurent notamment les singles The End Of The World ou Taking Off. La tournée mondiale qui le suit est encore une fois frénétique. A la fin de la même année, le groupe reçoit même son MTV Icon Award. En 2005, Perry Bamonte et Roger O’Donnell quittent le groupe, tandis que Porl Thompson revient pour la troisième fois. Après avoir enchaîné les festivals, les Cure retournent en studio en 2007, pour travailler à de nouvelles chansons. En mai 2008 sort The Only One, le premier de quatre singles qui sortiraient le 13 de chaque mois, pendant quatre mois. Il sera suivi de Freakshow, Sleep When I’m Dead, et The Perfect Boy, tous numéro 1 au Billboard. L’album suivant, 4:13 Dream, fut joué intégralement deux semaines avant sa sortie, lors d’une session live à Rome devant 75.000 personnes, retransmise sur MITV pour 2 millions de téléspectateurs. L’album sort à la fin du mois d’octobre 2008. En 2010, Robert Smith participe à la bande originale de l'Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton, avec le titre My very good advice. (Source :