The Struts
28 août 2013 à 18h37 par oui fm radio rock
Viser haut, c’est ce qu’on retrouve dans le nom même des Struts (to strut = se pavaner, fanfaronner, marcher fièrement). Il leur a été suggéré par leur manager qui avait vu Luke Spiller, leur innénarable leader, "se pavaner pendant les répétitions." Et de sa fière démarche, Luke a mené les Struts lors de nombreux concerts, qui leur ont valu nombre d’élogieux superlatifs de la part des critiques et un bouche-à-oreille frénétique qui font des Struts une des formations les plus prometteuses du moment !
Viser haut, c’est ce qu’on retrouve dans le nom même des Struts (to strut = se pavaner, fanfaronner, marcher fièrement). Il leur a été suggéré par leur manager qui avait vu Luke Spiller, leur innénarable leader, "se pavaner pendant les répétitions." Et de sa fière démarche, Luke a mené les Struts lors de nombreux concerts qui leur ont valu nombre d’élogieux superlatifs de la part des critiques et un bouche-à-oreille frénétique qui font des Struts une des formations les plus prometteuses du moment !
Né de parents chrétiens convertis, Luke Spiller a dû assister à la messe dominicale jusqu'à ses 16 ans : "Quand on m’a autorisé à ne plus y aller, j’ai tout à coup eu un jour de loisir en plus, rien que pour moi", raconte-t-il. Et ce jour était consacré au rock ! Il s’est alors empli les oreilles des plus grands noms du rock, de Led Zeppelin à Queen, en passant par Leonard Cohen et AC/DC, et n’a pas cessé depuis ce temps-là....
Petit, Luke a peut-être été lésé en termes de rock, mais son goût pour la scène, il le découvrait à l’âge de sept ans, en jouant le rôle principal dans une pièce de théâtre à l’école. "Quelque chose s’est déclenché en moi, j’ai su que j’étais fait pour être sur scène."
Quand "l’université s’est mise en travers de [sa] route", Luke doit pourtant travailler comme technicien de surface, "nettoyant la pisse et la merde des autres", et se pose sérieusement la question du devenir de ses rêves de rock star...
C'est alors qu'un ami lui recommande le guitariste Adam Slack. Peu importe qu’il ait trois ans de moins, et qu’il vive à Derby : Luke le rejoint sans hésiter, quittant sa ville natale. Après une année à composer des morceaux, ils s’estiment prêts, et recrutent un bassiste, Jed Elliott, et un batteur, Gethin Davies, grâce à des amis communs. The Struts sont nés ! "On s’équilibre parfaitement, explique Luke, certains ont des côtés sensibles, d’autres plus sociables, ou bien rigoureux. Tout le monde a trouvé sa place. Ça a été ça le plus délicat, garder une bonne entente les uns avec les autres."
Sur scène, Luke ne passe pas inaperçu : "Il m’est arrivé de porter des trucs vraiment ridicules sur scène, mais mon look se précise chaque jour un peu plus. Je n’arrive pas à me détacher d’une époque où l’art, le style et la musique étaient poussés à leurs extrêmes, comme avec les premiers looks un peu mélancoliques et gothiques de Queen, ou bien Keith Richards, pendant la période Exile On Main Street ; il avait un look incroyablement cool. »
Culotté, de se comparer aux plus grands ? Vous n'avez encore rien vu... rien n'intimide le jeune Spiller et ses copains : "On n’aura pas de mal à gérer le succès. On est déjà d’énormes rockstars dans nos têtes. La seule chose qui changera, ce sera notre situation, et le fait qu’on pourra sortir plus souvent."
"Trop de groupes ont peur, analyse Luke, Ils regardent sans arrêt derrière eux, trop soucieux de savoir si ce qu’ils font va plaire, s’ils s’en tireront vis-à-vis de l’opinion, et se dépêchent de s’adapter à la dernière mode. Ce qu’il faut c’est du talent en matière d’écriture, c’est sûr, mais aussi en matière de performance, et de style. Ce qu’il faut c’est du panache." En voilà, une profession de foi, qui colle à leur musique, insolente et conquérante !
Le 28 juillet, The Struts sortent le tonitruant Everybody Wants, leur excellent premier album, pour lequel le groupe assume s'être inspiré du répertoire des Stones, Queen, Aerosmith ou encore Supergrass dont on retrouve, il est vrai, quelques similitudes. Ce n'est donc certainement pas un hasard si le groupe assure, un mois plus tôt, la première partie des Rolling Stones au Stade de France. Sauvages et rebelles, nos quatres joyeux lurons se fraient désormais un chemin dans la cour des grands, incarnant avec toujours plus de puissance la fine fleur du glam-rock anglais. En août 2015, the Struts sort un nouvel EP, Have You Heard, qui en quatre titres, nous scotche littéralement : Could Have Been Me, Kiss This, Put Your Money On Me et Where Did She Go portent en eux l'essence d'un rock revivifié et conquérant.
Né de parents chrétiens convertis, Luke Spiller a dû assister à la messe dominicale jusqu'à ses 16 ans : "Quand on m’a autorisé à ne plus y aller, j’ai tout à coup eu un jour de loisir en plus, rien que pour moi", raconte-t-il. Et ce jour était consacré au rock ! Il s’est alors empli les oreilles des plus grands noms du rock, de Led Zeppelin à Queen, en passant par Leonard Cohen et AC/DC, et n’a pas cessé depuis ce temps-là....
Petit, Luke a peut-être été lésé en termes de rock, mais son goût pour la scène, il le découvrait à l’âge de sept ans, en jouant le rôle principal dans une pièce de théâtre à l’école. "Quelque chose s’est déclenché en moi, j’ai su que j’étais fait pour être sur scène."
Quand "l’université s’est mise en travers de [sa] route", Luke doit pourtant travailler comme technicien de surface, "nettoyant la pisse et la merde des autres", et se pose sérieusement la question du devenir de ses rêves de rock star...
C'est alors qu'un ami lui recommande le guitariste Adam Slack. Peu importe qu’il ait trois ans de moins, et qu’il vive à Derby : Luke le rejoint sans hésiter, quittant sa ville natale. Après une année à composer des morceaux, ils s’estiment prêts, et recrutent un bassiste, Jed Elliott, et un batteur, Gethin Davies, grâce à des amis communs. The Struts sont nés ! "On s’équilibre parfaitement, explique Luke, certains ont des côtés sensibles, d’autres plus sociables, ou bien rigoureux. Tout le monde a trouvé sa place. Ça a été ça le plus délicat, garder une bonne entente les uns avec les autres."
Sur scène, Luke ne passe pas inaperçu : "Il m’est arrivé de porter des trucs vraiment ridicules sur scène, mais mon look se précise chaque jour un peu plus. Je n’arrive pas à me détacher d’une époque où l’art, le style et la musique étaient poussés à leurs extrêmes, comme avec les premiers looks un peu mélancoliques et gothiques de Queen, ou bien Keith Richards, pendant la période Exile On Main Street ; il avait un look incroyablement cool. »
Culotté, de se comparer aux plus grands ? Vous n'avez encore rien vu... rien n'intimide le jeune Spiller et ses copains : "On n’aura pas de mal à gérer le succès. On est déjà d’énormes rockstars dans nos têtes. La seule chose qui changera, ce sera notre situation, et le fait qu’on pourra sortir plus souvent."
"Trop de groupes ont peur, analyse Luke, Ils regardent sans arrêt derrière eux, trop soucieux de savoir si ce qu’ils font va plaire, s’ils s’en tireront vis-à-vis de l’opinion, et se dépêchent de s’adapter à la dernière mode. Ce qu’il faut c’est du talent en matière d’écriture, c’est sûr, mais aussi en matière de performance, et de style. Ce qu’il faut c’est du panache." En voilà, une profession de foi, qui colle à leur musique, insolente et conquérante !
Le 28 juillet, The Struts sortent le tonitruant Everybody Wants, leur excellent premier album, pour lequel le groupe assume s'être inspiré du répertoire des Stones, Queen, Aerosmith ou encore Supergrass dont on retrouve, il est vrai, quelques similitudes. Ce n'est donc certainement pas un hasard si le groupe assure, un mois plus tôt, la première partie des Rolling Stones au Stade de France. Sauvages et rebelles, nos quatres joyeux lurons se fraient désormais un chemin dans la cour des grands, incarnant avec toujours plus de puissance la fine fleur du glam-rock anglais. En août 2015, the Struts sort un nouvel EP, Have You Heard, qui en quatre titres, nous scotche littéralement : Could Have Been Me, Kiss This, Put Your Money On Me et Where Did She Go portent en eux l'essence d'un rock revivifié et conquérant.