Bring The Noise : le coup de coeur « Metallucas » pour Gojira
Publié : 6 février 2023 à 16h53 par Lucas Pierre
Ce mois-ci, coup de coeur pour le premier album de Gojira, Terra Incognita.
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Chaque premier dimanche du mois dans Bring The Noise, Lucas revient sur son coup de coeur du moment avec sa chronique « Metallucas ». Qu’il s’agisse de metal, de rock progressif, de punk hardcore ou de toute autre musique extrême, Lucas vous propose une plongée au coeur d’un artiste ou d’un titre qui l’a marqué. Ce dimanche 5 février, il a jeté son dévolu sur… Gojira !
Ce mois-ci, Gojira fait une tournée européenne qui passe en France, avec trois dates à Paris, Lyon et Bordeaux ! L’occasion était donc toute trouvée pour parler du groupe français qui s’exporte le mieux aux États-Unis. Et comme, justement, Gojira est déjà un groupe plutôt connu… on se fait plaisir en revenant sur Terra Incognita, leur premier album, publié en 2001.
À l’époque, le groupe change de nom et abandonne Godzilla, la marque étant déposée. Après quatre démos publiées depuis 1996, le groupe décide de se lancer dans la composition du premier album. Composition fortement influencée par les deux années que passent le chanteur du groupe à vivre dans une cabane qu’il a lui-même construite dans la forêt ! Il s’y installe avec sa copine et vivent tous les deux en autarcie, sans aucune source de revenus. La conséquence : c’est que Gojira développe déjà dans ses paroles les thématiques de la nature et de l’environnement. Le nom de l’album, Terra Incognita, est d’ailleurs une référence à une terre qui serait inexplorée… en l’occurrence pour Gojira, son for intérieur !
Côté son et production, Gojira pose déjà quelques bases de cette signature qui leur est propre : un son très lourd et puissant. Le chanteur, Joe Duplantier, est encore en mesure à l’époque d’envoyer un chant guttural très profond. Le tout est mis en valeur par le jeu de Mario, son frère, à la batterie, très jeune mais manifestement déjà très… musclé !
Pour illustrer tout ça, je vous propose d’écouter le titre Lizard Skin, dans lequel Joe Duplantier évoque sa souffrance vis à vis du monde qui l’entoure… et ça s’entend !