Jay Z lance sa plate-forme de streaming
Publié : 30 mars 2015 à 14h57 par Matthias Haghcheno
Et il s'est entouré pour l'occasion.
Et il s'est entouré pour l'occasion.
Il y a quelques jours, on vous parlait de l'empire Apple qui s'apprête à contre-attaquer en proposant (enfin) un vrai service de streaming très prochainement, épaulé par l'entreprise Beats Electronic fraîchement acquise et des quelques ténors en son sein (Dr. Dre, mais aussi Zane Lowe, récemment débarqué de la BBC Radio 1).
Aujourd'hui, c'est via une campagne virale plutôt efficace que le rappeur américain Jay Z vient de lancer Tidal, sa plate-forme de stream musical. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il sait s'entourer : en changeant leurs photos de profil Facebook et Twitter pour un carré bleu turquoise invitant à découvrir le site de Tidal, Jack White, Arcade Fire, mais aussi Coldplay, Madonna, Beyoncé, Rihanna ou encore Nicki Minaj ont tous fait profiter le nouveau service de leur grande influence 2.0.
https://twitter.com/coldplay/status/582397349005271040
https://twitter.com/Madonna/status/582394688449179649
Mais que propose Tidal face au raz-de-marée de la musique en flux, déjà confortablement installée avec Spotify et Deezer ? Un son en qualité HiFi proposé au format FLAC (garantie sans perte) à 1 411 kbps (16 bits, 44,1 kHz) sur un catalogue étendu de 25 millions de titres, couplé à 75 000 clips en HD et un webzine intégré. Une offre alléchante mais au final nécessaire, compte tenu de l'abonnement plutôt onéreux (comptez 25 euros/mois pour l'offre HiFi, la plus intéressante). Un service qui se base sur la qualité, se positionnant un cran au-dessus de Spotify ou même iTunes avec son offre Match, limitant respectivement leurs fichiers à des formats 320 kbps et 256.
Il y a quelques jours, on vous parlait de l'empire Apple qui s'apprête à contre-attaquer en proposant (enfin) un vrai service de streaming très prochainement, épaulé par l'entreprise Beats Electronic fraîchement acquise et des quelques ténors en son sein (Dr. Dre, mais aussi Zane Lowe, récemment débarqué de la BBC Radio 1).
Aujourd'hui, c'est via une campagne virale plutôt efficace que le rappeur américain Jay Z vient de lancer Tidal, sa plate-forme de stream musical. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il sait s'entourer : en changeant leurs photos de profil Facebook et Twitter pour un carré bleu turquoise invitant à découvrir le site de Tidal, Jack White, Arcade Fire, mais aussi Coldplay, Madonna, Beyoncé, Rihanna ou encore Nicki Minaj ont tous fait profiter le nouveau service de leur grande influence 2.0.
https://twitter.com/coldplay/status/582397349005271040
https://twitter.com/Madonna/status/582394688449179649
Mais que propose Tidal face au raz-de-marée de la musique en flux, déjà confortablement installée avec Spotify et Deezer ? Un son en qualité HiFi proposé au format FLAC (garantie sans perte) à 1 411 kbps (16 bits, 44,1 kHz) sur un catalogue étendu de 25 millions de titres, couplé à 75 000 clips en HD et un webzine intégré. Une offre alléchante mais au final nécessaire, compte tenu de l'abonnement plutôt onéreux (comptez 25 euros/mois pour l'offre HiFi, la plus intéressante). Un service qui se base sur la qualité, se positionnant un cran au-dessus de Spotify ou même iTunes avec son offre Match, limitant respectivement leurs fichiers à des formats 320 kbps et 256.
C'est dans cette optique que Tidal se place en concurrent direct de Qobuz, le service haute qualité made in France. Et force est de constater que même si l'offre de Jay Z se veut copieuse, Qobuz propose une meilleure qualité à des tarifs plus abordables : 12 000 albums sont proposés au format Hi-Res, avec un encodage-record à 24 bits et 192 kHz. Le reste du catalogue, moins fourni que chez l'adversaire américain, répond aux mêmes standards de qualité, mais est compris dans un forfait globalement moins cher - l'offre Qobuz Hi-Fi Sublime est disponible à 219,99 euros l'année, soit un peu plus de 18 euros/mois.
Une chose est sûre : Tidal s'apprête à déferler avec la force de frappe marketing du rappeur, sans commune mesure chez nous. Au même titre que Netflix, le service peut s'essayer gratuitement pendant un mois juste ici, histoire de vous faire votre propre avis - n'oubliez pas de résilier directement le prélèvement automatique, pour ne pas avoir de mauvaises surprises le mois prochain.
Des services intéressants mais encore assez chers, qui rappellent à eux seuls l'importance et la nécessité de la radio dans son rôle de pluralisme et de découverte musicale, le tout de façon entièrement gratuite.
Pour en savoir plus, notre reporter Thomas Caussé a assisté à la grande réunion et en a même profité pour exposer quelques idées... Ça se passe par ici.
-Via-