[Live report] Le marteau de Ghost s'abat sur Paris
Publié : 12 avril 2017 à 14h54 par Mathieu David
Avec une côte de popularité qui monte toujours en flèche, Ghost ne pouvait pas laisser la France hors de sa tournée de promotion pour son nouvel EP, Popestar. C'est dans un Olympia plein à craquer que Papa Emeritus a pu prêcher la parole démoniaque, entouré de ses goules musiciennes, pour un spectacle bien rodé.
Avec une côte de popularité qui monte toujours en flèche, Ghost ne pouvait pas laisser la France hors de sa tournée de promotion pour son nouvel EP, Popestar. C'est dans un Olympia plein à craquer que Papa Emeritus a pu prêcher la parole démoniaque le 11 avril 2017, entouré de ses goules musiciennes, pour un spectacle bien rodé.
Si l'Olympia est célèbre pour sa devanture rouge, c'était bien le noir qui dominait en son intérieur le 11 avril au soir. Noir, comme la messe qu'a donné le groupe de hard rock suédois masqué Ghost, pour son premier concert en tête d'affiche au sein de cette prestigieuse salle parisienne.
La taille des salles dans lesquelles le groupe fait son office augmente, mais cela ne les empêche pas de rester constamment remplies de fans, dont le nombre grandit autant que la ferveur. Ainsi, le sol de l'Olympia tremble dès l'entrée en scène de Papa Emeritus et ses Nameless Ghouls, au rythme des sautillements des spectateurs (parfois déguisés en prêtre ou en religieuse) qui connaissent déjà par coeur le single de l'EP Popestar : Square Hammer.
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Ce tube est le seul morceau à représenter le disque dont il est issu. En effet, point de reprise n'est faite ce soir, la part belle est faite à Meliora, dernier album en date du groupe, et Infestissumam, leur deuxième galette, sortie en 2013. Les amateurs de ce dernier disque pourront applaudir le retour du morceau Secular Haze, son premier single. Ainsi, les tubes récents comme From the Pinnacle to the Pit ou Absolution sont fort bien reçus, tout comme les entêtants Year Zero et He Is, repris en choeur par le public. Les fans de la première heure profiteront, quant à eux, des sombres Con Clavi Con Dio et Ritual, issus d'Opus Euponymous.
Sur scène, devant l'imposant vitrail démoniaque, les Nameless Ghouls se démènent en beaux diables, en se montrant très mobiles (y compris le claviériste, qui sort son keytar sur Mummy Dust), sans oublier de montrer leur maîtrise des morceaux, en rendant parfaitement les riffs accrocheurs et les mélodies entêtantes, souvent reprises en choeur par le public.
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Mais la star de la soirée reste Papa Emeritus. Le charisme reste intact et l'énergie est encore plus présente dans ses apostrophes au public. Que les amateurs des prestations passées du groupe se rassurent, ce regain d'énergie ne le prive pas de son humour pince-sans-rire, que ce soit pour présenter les religieuses (nommées "sisters of sin") avant Body and Blood ou alors ses digressions coquines avant Monstrance Clock, épique conclusion de ce concert.
C'est donc avec un spectacle rodé que Ghost a conclu le chapitre Meliora en France, avant de repartir en studio comme prévu. Quelques similitudes étaient présentes par rapport aux précédentes dates en salle, notamment dans le choix des morceaux, mais elles n'ont pas terni la qualité de de ce concert aussi diabolique que délicieux.
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Setlist :
Pour ouvrir le bal, c'était le duo synthwave américain Zombi qui était présent pour assurer 45 minutes de ce qu'ils appellent du "space rock instrumental". Steve Moore, tantôt aux claviers, tantôt à la basse, se chargeait de la partie mélodique, pendant que A.E. Paterra se chargeait de la batterie. Une première partie étrange et en décalage avec la musique de Ghost, qui, si elle comptait certains adeptes, n'a pas convaincu l'ensemble des fans.
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Si l'Olympia est célèbre pour sa devanture rouge, c'était bien le noir qui dominait en son intérieur le 11 avril au soir. Noir, comme la messe qu'a donné le groupe de hard rock suédois masqué Ghost, pour son premier concert en tête d'affiche au sein de cette prestigieuse salle parisienne.
La taille des salles dans lesquelles le groupe fait son office augmente, mais cela ne les empêche pas de rester constamment remplies de fans, dont le nombre grandit autant que la ferveur. Ainsi, le sol de l'Olympia tremble dès l'entrée en scène de Papa Emeritus et ses Nameless Ghouls, au rythme des sautillements des spectateurs (parfois déguisés en prêtre ou en religieuse) qui connaissent déjà par coeur le single de l'EP Popestar : Square Hammer.
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Ce tube est le seul morceau à représenter le disque dont il est issu. En effet, point de reprise n'est faite ce soir, la part belle est faite à Meliora, dernier album en date du groupe, et Infestissumam, leur deuxième galette, sortie en 2013. Les amateurs de ce dernier disque pourront applaudir le retour du morceau Secular Haze, son premier single. Ainsi, les tubes récents comme From the Pinnacle to the Pit ou Absolution sont fort bien reçus, tout comme les entêtants Year Zero et He Is, repris en choeur par le public. Les fans de la première heure profiteront, quant à eux, des sombres Con Clavi Con Dio et Ritual, issus d'Opus Euponymous.
Sur scène, devant l'imposant vitrail démoniaque, les Nameless Ghouls se démènent en beaux diables, en se montrant très mobiles (y compris le claviériste, qui sort son keytar sur Mummy Dust), sans oublier de montrer leur maîtrise des morceaux, en rendant parfaitement les riffs accrocheurs et les mélodies entêtantes, souvent reprises en choeur par le public.
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Mais la star de la soirée reste Papa Emeritus. Le charisme reste intact et l'énergie est encore plus présente dans ses apostrophes au public. Que les amateurs des prestations passées du groupe se rassurent, ce regain d'énergie ne le prive pas de son humour pince-sans-rire, que ce soit pour présenter les religieuses (nommées "sisters of sin") avant Body and Blood ou alors ses digressions coquines avant Monstrance Clock, épique conclusion de ce concert.
C'est donc avec un spectacle rodé que Ghost a conclu le chapitre Meliora en France, avant de repartir en studio comme prévu. Quelques similitudes étaient présentes par rapport aux précédentes dates en salle, notamment dans le choix des morceaux, mais elles n'ont pas terni la qualité de de ce concert aussi diabolique que délicieux.
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Setlist :
- Square Hammer
- From the Pinnacle to the Pit
- Secular Haze
- Con Clavi Con Dio
- Per Aspera ad Inferi
- Body and Blood
- Devil Church
- Cirice
- Year Zero
- Spöksonat [sur bande]
- He Is
- Absolution
- Mummy Dust
- Ghuleh/Zombie Queen
- Ritual
- Monstrance Clock
Pour ouvrir le bal, c'était le duo synthwave américain Zombi qui était présent pour assurer 45 minutes de ce qu'ils appellent du "space rock instrumental". Steve Moore, tantôt aux claviers, tantôt à la basse, se chargeait de la partie mélodique, pendant que A.E. Paterra se chargeait de la batterie. Une première partie étrange et en décalage avec la musique de Ghost, qui, si elle comptait certains adeptes, n'a pas convaincu l'ensemble des fans.
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