Pourquoi "Long Train Runnin’" est un morceau clé de "Nos jours heureux" d’Eric Toledano et Olivier Nakache

Publié : 8 avril 2024 à 6h00 par Iris Mazzacurati

Nos jours heureux, d'Eric Toledano et Olivier Nakache.

Crédit : Capture écran YouTube STUDIOCANAL France

Dans "Arockalypse Now", on parle de l’utilisation du rock au cinéma... Cette semaine, retour sur une comédie "madeleine de Proust" pour tous ceux qui fait des colos dans leur enfance, Nos jours heureux d’Eric Toladeno et Olivier Nakache, et sa BO enthousiasmante.

Parce qu’on a à peu près tous des souvenirs de colo : les dortoirs, les boums, les premiers flirts.... Où en la matière, savoir jouer de la guitare était un net avantage.


Comme dans cette scène de feu de camps où le gamin relou, un peu ostracisé par le reste du groupe, se métamorphose aux yeux de ses camarades, lorsqu’il s’empare de la guitare que le mono gratouille péniblement et entame une version endiablée de Long train runnin des Doobies Brothers.


 

Long Train Runnin, sort en 1973, mais aurait tout aussi bien pu passer totalement inaperçu... puisque The Doobie Brothers le joue exclusivement sur scène pendant 3 ans, avant de se décider à le publier sur leur album The Captain and Me.


Jusqu’alors, le groupe le cale régulièrement dans sa setlist, mais le chanteur Tom Johnston en invente la plupart du temps les paroles en cours de route.


Le déclic vient du producteur Ted Templeman qui convint The Doobies Brothers d’en faire quelque chose.


Ni une ni deux, Johnston écrit les paroles, assis dans la salle de bain des Amigo Studios à Burbank. Il confiera avoir quand même un peu galérer à coller au thème du train...


Peu importe les paroles, quand on a un riff aussi entraînant et propice aux boums de colonie de vacances, notamment... Un sujet qu’Eric Toledano et Olivier Nakache maîtrise plutôt bien puisque Nos jours heureux est la version longue de leur court-métrage Ces jours heureux, inspiré de leurs souvenirs en tant qu'animateurs de colo au sein de l’association où ils se sont rencontrés.