Eagle-Eye Cherry

Publié : 28 août 2013 à 18h25 par oui fm radio rock

Eagle-Eye Cherry est un chanteur suédo-américain.

Eagle-Eye Cherry est un chanteur suédo-américain. Eagle-Eye Lanoo Cherry est né en 1968 à Stockholm (Suède), de l'union du trompettiste américain Don Cherry et de la peintre suédoise Monika Cherry. Scolarisé à New York City à l'âge de 12 ans, il y apprend notamment la batterie et étudie le théâtre, avant d'apprendre les arts de la scène dans une école spécialisée à 16 ans. Il est par la suite crédité dans quelques productions américaines pour la télévision. En 1995, après le décès de son père, il retourne en Suède pour se concentrer sur sa musique. Il écrit Desireless, son premier album, dans sa chambre avec une guitare acoustique, avant de le sortir en 1998. Porté par le tube Save Tonight, le disque devient un succès phénoménal à sa sortie et s'écoule à plus de quatre millions d'exemplaires dans le monde. Il fonctionne également en France, où il est certifié double-disque d'or. Arrive en 2000 Living in the Present Future, reste classé dans les tops des ventes, notamment à la 10e place en France, mais ne rencontre pas le même succès que son immense prédécesseur. Il en sera de même pour son troisième album, Sub Rosa, sorti en 2003, malgré la présence du morceau Don't Give Up dans la bande originale du film de Disney La Morsure du lézard. Après la sortie d'un album live en 2007, Live and Kicking, Eagle-Eye Cherry revient  aux affaires avec Can't Get Enough en 2012, soit neuf ans après l'album studio précédent. Après une nouvelle pause, l'artiste revient en 2018 avec Streets of You, porté par le single éponyme. Enregistré entre Nashville et Stockholm, il montre un artiste qui a su renouveler son entourage, que ce soit dans l'équipe de management ou dans ses collaborateurs dans l'écriture des morceaux. Le chanteur s'était auparavant demandé s'il devait continuer sa carrière dans la musique : “Je commençais à apprécier l’anonymat. Pouvoir passer du temps avec ma famille, faire du football le week-end. De plus, comme bon nombre de musiciens de ma génération, je me sentais perdu face à ces nouveaux modes de consommation de la musique… il s’agissait plus de streamer un single que de sortir un album.”