Yodelice
Publié : 13 avril 2010 à 15h45 par
Yodelice (Maxim Nucci) est un chanteur et compositeur français. Yodelice, c’est ce drôle de personnage au chapeau melon cabossé, larme maquillée sur la joue et guitare tête de mort. Il naît dans l’imagination de Maxim Nucci, en retraite créative dans le Sud de l’Espagne, pour refiler à la France entière son Sunday with a flu en 2009. On ne s’attardera pas outre mesure sur le parcours passé de Maxim Nucci, son rôle auprès des L5 dans l’émission Popstars, son apparition dans le film flop Alive en 2004, ou encore ses collaborations aux les albums de Jenifer, sa compagne de l’époque. Alors Yodelice, rédemption ou révélation, tranche assez radicalement en imposant un tout nouvel univers. Car Maxim a tourné la page, et c’est aujourd’hui en compagnie de Yodelice qu’il décide de cheminer. « Je me trouvais tellement malheureux dans ce métier que je me suis dit que si je voulais faire un disque, il fallait que je sorte de moi ma part la plus sincère. » Et c’est dans la Casa Yodelice, dans le sud de l’Expagne, que naissent les chansons, sur une trame folk, habitées par une pop instinctive et accrocheuse. Avec Sébastien Grandgambe et son violoncelle, il part tester ces nouveaux titres sur scène en France ou ailleurs. Maxim Nucci fait alors appel à Marianne Groves, comédienne et dramaturge franco-canadienne, qui aide Yodelice à se construire et s’affirmer en tant que personnage. Bastien Duval, metteur en scène et réalisateur, affine l’esquisse : maquillages, silhouettes, ambiance. Une larme sur la joue, un décor de bois brûlé, et une guitare tête de mort, spécialement élaborée pour lui par Danny Farrington (le luthier de Keith Richards et George Harrison) sur la base d’un croquis de Bastien Duval. Suffisamment mûri, Yodelice est prêt à enregistrer. C’est le départ pour Los Angeles, avec en studio pas moins qu’Abraham Laboriel à la batterie (Sting, Paul McCartney, entre autres), mais aussi de vieux cuivres, et l’élégant violoncelle de Sébastien Grandgambe. Un tour des clubs parisiens et salles intimistes, Yodelice naît, et Maxim renaît au contact de la scène et du pubic. L’album Tree of Life sort en 2009, porté par le single qui marquera l’année, Sunday with a flu. Yodelice reçoit en 2010 la Victoire de la Musique de l’Album Révélation de l’année.