Disparition du chanteur belge Arno 

La nouvelle est tombée comme un couperet. On avait beau le savoir malade, diminué, ayant été contraint d’annuler certains de ses récents concerts, il n’empêche : sa soif de musique et de vie étaient tels qu’on le croyait immortel. Arno s’en est donc allé, laissant une foule d’admirateurs connus ou anonymes inconsolables.

 

Arno s’en est allé et que son prochain album sortira seul, en juin. Album dans lequel le rockeur belge chante en duo avec … Mireille Mathieu. C’est bien ça qu’on aimait plus que tout chez lui : Arno savait constamment surprendre.

 

De ses débuts très marqués par la soul et surtout le blues que le chanteur ressent au plus profond de sa personne. C’est bien cette musique qui sera au coeur de son oeuvre, qu’il s’oriente vers un post-punk déjanté avec T.C Matic ou certains de ses albums solo. Le blues ne le quittera pas non quand Arno ouvrira sa musique à la chanson française, au funk ou même à des élans plus guinguettes. Parce que ce blues, il venait de là, de son humanité débordante à fleur de peau.

 

On aimait ses faiblesses et la rage qu’il avait à les chanter comme personne. Arno aimait la musique par dessus tout. C’est grâce à elle qu’il s’accrochait autant à la vie.